Horizon 2030 : stratégie de mise à jour et de durabilité

Horizon 2030 : stratégie de mise à jour et de durabilité

Après 18 mois de travaux, le projet L’emploi en 2030 arrivera bientôt à son terme. Découvrez quels sont nos plans et comment nous envisageons l’évolution de cette recherche.
Diana Rivera
Alumni, Senior Economist
June 30, 2020
Print Page

English version

Comme le nom de notre projet l’indique, nous nous sommes engagés à ce que les résultats de l’étude L’emploi en 2030 demeurent utiles à l’avenir. Avec l’aide de nos partenaires et des autres utilisateurs de notre recherche, nous cherchons à déterminer quels éléments du projet sont les plus utiles et ceux de d’utilité moindre, et à identifier les nouveaux objectifs susceptibles d’être intégrés aux travaux subséquents.

Notre plan concernant les prévisions actuelles + analyse

Accès permanent aux résultats

Nous visons à ce que les résultats de notre recherche demeurent accessibles :

  • Tous nos rapports (C’est le début d’un temps nouveau : Changements ayant une incidence sur l’avenir de l’emploi au Canada, Signes des temps : Perspectives et réflexions d’experts sur l’emploi en 2030 et Une décennie d’avance : L’emploi en 2030) demeureront accessibles pendant une période indéterminée sur le site Web de l’Institut Brookfield.
  • Les Prévisions de 2020 sur la croissance des professions au Canada et les données publiques qui les accompagnent demeureront accessibles pendant une période indéterminée sur la page GitHub de l’Institut Brookfield. 
  • L’application de visualisation des données demeurera accessible pendant au moins un an. À la fin de cette période, nous évaluerons l’utilité de l’outil (d’après les données d’utilisation et la rétroaction des partenaires) et déterminerons si les données qu’il présente demeurent pertinentes afin de décider de son maintien ou non. 

Maximiser l’impact de la politique + du programme

Nous visons à maximiser l’impact de la présente recherche en rejoignant le plus d’intervenants possible, en établissant des partenariats, en mettant en œuvre des stratégies de communication et en en prolongeant les travaux. En particulier : 

  • Nous continuerons d’offrir des séances d’information et des présentations sur mesure aux intervenants clés, notamment les représentants municipaux, provinciaux et fédéraux, afin de maximiser leur compréhension de notre recherche et leur capacité à en appliquer les résultats.
  • Nous cherchons des occasions de collaborer avec des utilisateurs souhaitant mettre en œuvre les résultats de nos recherches et y contribuer.

Source d’inspiration de solutions

Avec le concours du Centre des Compétences futures, nous allons concevoir, planifier et mettre sur pied six laboratoires d’action à travers le Canada. Ces laboratoires d’action feront appel à des intervenants de secteurs clés afin de cerner les défis liés aux compétences de la main d’œuvre à l’échelle nationale et régionale et de proposer des solutions à cet effet, en misant sur nos prévisions et nos analyses, ainsi que pour explorer les applications possibles de nos prévisions et d’autres sources d’information. Ainsi, en incitant les participants à concevoir des solutions types puis en soutenant la mise en œuvre de celles-ci, les laboratoires d’action permettront de traduire nos prévisions en actions de façon à ce que la main d’œuvre canadienne soit outillée avec les compétences et habiletés de base dont elle aura besoin en 2030. Le Centre des Compétences futures est financé par le programme Compétences futures du gouvernement du Canada.

Procéder à des évaluations + recueillir les rétroactions

Nous avons pour objectif de déterminer les volets et les approches du projet qui sont les plus utiles et les plus pertinents pour nos partenaires, nos intervenants et nos utilisateurs. À cette fin, nous recueillons les rétroactions provenant de plusieurs sources, comme :

  • Les taux d’utilisation, notamment le nombre d’utilisations constatées de nos données et de nos analyses par les intervenants pour compléter les outils existants d’information sur le marché du travail (IMT) ou pour éclairer la conception de politiques ou de programmes, la consultation des données et du code de modélisation sur le site GitHub, le téléchargement de rapports, et les utilisateurs de l’application de visualisation des données.
  • Résultats du sondage mené auprès des partenaires, des intervenants et des utilisateurs.
  • Les commentaires reçus à l’égard de notre recherche et de notre méthodologie lors d’échanges avec les organismes de financement, les institutions gouvernementales et autres intervenants. 
  • La rétroaction des partenaires et des participants concernant nos ateliers d’experts et les Laboratoires d’action à venir, y compris celle du Centre des Compétences futures.

Share

Rééditions éventuelles

Nous sommes convaincus que cette recherche demeurera utile, en particulier si elle est constituée en corpus de données permettant des comparaisons à travers le temps. Nous prévoyons travailler en collaboration avec des partenaires et des organismes de financement tels que le Conseil de l’information sur le marché du travail (CIMT), Emploi et Développement social Canada (EDSC), Statistique Canada, le Centre des Compétences futures et d’autres pour évaluer les approches possibles de raffinage et de réitération de ces prévisions. Avec leur apport, nous poursuivrons notre réflexion en vue de répondre aux questions suivantes. 

Doit-on répéter cette étude au cours des années à venir?

Selon la rétroaction reçue jusqu’à maintenant des intervenants, ce projet a une valeur bien particulière, car il offre des prévisions rigoureuses sur l’emploi, qui complètent celles effectuées dans le cadre de méthodologies préexistantes comme le Système de projection des professions au Canada (SPPC). D’après cette rétroaction, notre prise en compte des profils professionnels, des facteurs perturbateurs et du jugement d’experts en la matière sont des éléments absents des autres prévisions. 

À quelle fréquence cette étude devrait-elle être répétée?

Cette étude peut être planifiée pour suivre immédiatement la publication des données les plus récentes sur l’emploi, aux deux ans ou aux cinq ans, et les inclure (le SPPC est publié tous les deux ans et les données du recensement tous les cinq ans). 

À quel organisme peut-on confier ces nouvelles études?

L’Institut Brookfield est disposé à mener de nouveau cette étude au cours de prochaines années. Il peut également offrir son concours, en tant qu’organisme partenaire/conseiller, à un autre organisme intéressé dont le mandat porte aussi sur le développement de l’information sur le marché du travail, comme le Conseil de l’information sur le marché du travail (CIMT), le Centre des Compétences futures, EDSC ou Statistique Canada.

Quels changements devrait-on apporter lors d’une nouvelle édition du projet? 

De nouvelles éditions de l’étude pourraient mettre à profit de nouvelles données ainsi que les leçons apprises tout au long du projet :

Phase 1 : Recherche sur les tendances 
  • Une nouvelle édition de cette recherche nécessitera une actualisation de la recherche prospective sur les tendances du marché de l’emploi afin de bien informer les participants aux ateliers et les intervenants. Notre approche d’analyse prospective demeure pertinente pour cette phase.
  • Les nouvelles éditions devront prendre en considération les conséquences à long terme de la crise de la Covid-19.
Phase 2 : Ateliers
  • L’ensemble du matériel destiné aux ateliers, y compris le jeu de prévision, devra être actualisé en tenant compte des plus récentes données disponibles et des tendances mises à jour. 
  • Les participants résidaient la plupart du temps dans les villes où les ateliers avaient lieu (Calgary, Toronto, Whitehorse, Vancouver, Montréal et St. John’s). Nous proposons de tenir davantage d’ateliers dans chacune des régions pour inciter les participants des régions périphériques à s’impliquer ou d’entreprendre une plus importante diffusion tout en maintenant notre soutien afin de permettre aux participants des régions périphériques d’assister aux ateliers.
  • Les futurs ateliers peuvent mettre à profit le profil et les réseaux existants de participants pour faire participer de nouveaux groupes de participants, notamment à l’extérieur des centres urbains.
Phase 3 : Modélisation + données
  • Notre analyse des compétences est basée sur des données américaines adaptées au contexte canadien, malgré les différences indubitables entre les deux pays. Alors que les efforts se poursuivent pour créer une taxonomie canadienne des compétences liée au code de la Classification nationale des professions, il sera judicieux de s’y reporter pour une nouvelle édition de l’étude puisqu’elle reflétera plus fidèlement les besoins et les réalités du Canada. 
  • Le moment où le projet a été réalisé a fait en sorte que des données plus anciennes ont été utilisées (par exemple, le SPPC et le recensement de 2016). Il serait judicieux de coordonner les nouvelles éditions de l’étude avec la publication des données sur l’emploi. De cette façon, les prévisions refléteront avec plus d’acuité la réalité présente, ce qui les rendra plus utiles pour ceux qui en feront usage.
  • En raison des données disponibles, notre analyse démographique se limite au sexe à la naissance. Cependant, le questionnaire du prochain recensement comprend des questions sur le sexe et sur le genre, ce qui ajoutera une dimension importante aux prochaines analyses démographiques.
  • Le Recensement de la population ne recueille que des données limitées et incomplètes sur les peuples autochtones. Même si les peuples autochtones participent de plus en plus au recensement, un partenariat avec les organismes qui recueillent des données sur l’emploi au sein des communautés autochtones et des Premières Nations, comme le Centre de gouvernance de l’information des Premières Nations (CGIPN), permettrait une analyse démographique plus précise, ce qui améliorerait la fiabilité des conclusions. 

Prochaines étapes

Nous allons poursuivre notre consultation auprès de nos partenaires et de nos utilisateurs afin de déterminer la meilleure façon d’étendre la portée et la diffusion de l’étude L’emploi en 2030. Entretemps, nous comptons élaborer des solutions collaboratives aux défis actuels et futurs en matière de compétences lors de nos prochains laboratoires d’action.

Vous souhaitez collaborer avec notre équipe ou aimeriez bénéficier d’une séance d’information? Veuillez communiquer avec Diana Rivera à diana.rivera@ryerson.ca.

For media enquiries, please contact Nina Rafeek Dow, Marketing + Communications Specialist at the Brookfield Institute for Innovation + Entrepreneurship.